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    Les Français sont déjà très nombreux à travailler le septième jour. D’après le rapport Bailly du Conseil Economique et Social présenté en 2007, 30 % environ des Français déclarent travailler habituellement ou occasionnellement le dimanche (source Insee 2005). Sur 25 millions de personnes ayant un emploi, 7,4 millions déclarent avoir régulièrement ou de temps en temps une activité dominicale. Et contrairement aux idées reçues, ce sont parmi les salariés, ceux qui sont en CDI qui sont les plus nombreux à travailler le dimanche.
    Sans vouloir dresser une liste exhaustive, rappelons que les secteurs qui travaillent le dimanche sont aussi nombreux qu’hétéroclites. Hôtellerie, restauration, hôpitaux, maisons de retraite, police et sécurité, entreprises de journaux et d’information, entreprises culturelles (musées, expositions, spectacles), entreprises énergétiques (distribution d’eau, d’électricité ou de gaz), transports, agriculture et pêche, tourisme et bien sûr certains commerces, notamment alimentaires jusqu’à 12h.


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    « C’est un jour de croissance en plus, c’est du pouvoir d’achat en plus», a défendu Nicolas Sarkozy le 28 octobre 2008. Le rapport du Conseil Économique et Social chiffre entre 3 et 10 % le nombre de créations de postes induit par le travail dominical. Le Crédoc estime pour sa part, que l’ouverture le dimanche (sans en préciser exactement les modalités) pourrait créer 14 800 emplois dans le secteur non alimentaire. Cette pratique pourrait dans le même temps se traduire par une baisse du taux d’épargne de 0,5 % dans le non alimentaire, d’après le même institut.
    En cas d’assouplissement de la législation, une enquête du Crédoc réalisée auprès de 1014 personnes en septembre 2008 montre que les consommateurs achèteraient en premier lieu de l’équipement pour la maison et des vêtements plutôt que de l’alimentation ou des produits de loisirs.
     

      




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    Qui perçoit les astreintes pour ouverture illégale le dimanche?
    Lorsqu’un magasin est ouvert le dimanche et s’il y a une plainte déposée devant le tribunal alors celui-ci dans la plupart des cas est condamné à payer des astreintes financières par jour illégal d’ouverture constatée. Ces astreintes peuvent être très importantes puisque suite aux poursuites des syndicats plusieurs enseignes de la région parisienne ont été condamnées à verser 100 000 euros par dimanche et par établissement.
    Ce que l’on sait moins c’est que ces astreintes sont versées aux plaignants : les syndicats.
    Ainsi Castorama et Leroy Merlin ont versé à Force Ouvrière et à  la CFTC un montant cumulé de plus de 8.000.000 d’euros d’astreintes en 2008.


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  • Sur le terrain, les délégués syndicaux votent des deux mains pour le dimanche, à Paris les centrales ignorent cet état de fait et continuent d’attaquer à tout va.
    L’enseigne de distribution d’équipement et d’accessoires automobiles Autobacs France qui dispose d’une douzaine de magasins en France et fait travailler 600 salariés, a rédigé un accord d’entreprise sur le travail du dimanche qui a été signé le 30 mai 2006 (il y a quand même trois ans !) par la CGT, la CFTC, FO et la CGC. Il prévoit notamment une rémunération double le dimanche (soit une majoration mensuelle d’environ 12%), le volontariat et un jour de repos compensateur.
    Le représentant de FO de l’entreprise, monsieur Paulo Dos Santos Rodrigues a eu beau signer cette charte, sa centrale syndicale - par l’intermédiaire du bureau départementale du Val d’Oise - a attaqué cette enseigne et l’a obligée non seulement à fermer les portes du magasin du département mais aussi celles des points de vente de toute la France.
    C’est sans doute à Plan de Campagne, cette grande zone commerciale au nord de Marseille que la situation est la plus ubuesque. 26 enseignes font actuellement l’objet d’une condamnation à la suite des recours auprès du tribunal administratif de deux syndicats, la CGT et la CFDT qui ont attaqué la dérogation préfectorale dont bénéficiait cette zone d’activités depuis des lustres. Or tous les syndicats, à l’exception de ceux qui attaquent ont signé le protocole d’accord en 2002 puis sa reconduction en 2008. Ainsi, FO qui attaque toutes les enseignes du Val d’Oise, les unes après les autres, qui obtient des condamnations et des astreintes à la pelle dans ce département a accepté de signer un document autorisant l’ouverture des magasins le dimanche avec toutes les garanties sociales requises dans les Bouches-du-Rhône.


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  • Près de deux salariés sur trois travaillent en horaires « atypiques »
    Travailler le soir, la nuit, le week-end, à temps partiel ou en horaires décalés n’a rien d’exceptionnel, c'est le quotidien d'environ 63 % des salariés français, selon une étude de la Dares.
    L'étude de la direction des études des ministères du Travail et de l'Emploi (Dares) met en exergue que seuls 37 % des salariés ont des horaires dits «normaux». Près de deux salariés sur trois ont donc des horaires de travail atypiques : de nuit, le week-end, à temps partiel ou décalé.


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